L’organisation de la pêche en Loire Atlantique

Mis à jour le 12/01/2023

La présence d’un milieu aquatique riche et diversifié caractérise la Loire-Atlantique. Axé sur l’estuaire et la Loire, un réseau hydrographique dense structure la partie continentale du département : voies fluviales (Erdre, Sèvre Nantaise, canal de Nantes à Brest...), zones humides d’intérêt écologique reconnu (lac de Grand-Lieu, Brière...). Tous les cours d’eau de Loire-Atlantique sont classés en deuxième catégorie piscicole.

Tous les cours d'eau de Loire-Atlantique sont classés en deuxième catégorie excepté la partie amont du Cens, classée en première catégorie piscicole depuis le 13 janvier 2014.
La pêche est présente en tant qu’activité professionnelle et de loisir. C’est le département présentant l’effectif de pêcheurs fluviaux le plus important pour la pêche aux engins.

La pêche en eau douce sur le département regroupe 4 catégories de pécheurs :
les professionnels fluviaux d’origine maritime : ils sont habilités à exercer leur activité sur la partie estuarienne de la Loire,
les professionnels fluviaux d’origine continentale : leur l’activité est cantonnée à la Loire, La Sèvre, l’Erdre, le canal de Nantes à Brest, le lac de Grand-Lieu,
les amateurs aux filets et aux engins dont un grand nombre est titulaire de licences de petite pêche et lamproie. La pêche de la civelle leur est désormais proscrite sous quelque forme que ce soit,
les amateurs aux lignes regroupés au sein de 28 Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA).


Sur le domaine public fluvial, l’Etat est titulaire du droit de pêche et son exploitation, divisé en lots (la carte des lots de pêche est en cours d’élaboration et sera bientôt disponible) fait l’objet d’autorisations préfectorales, sous forme de :
▸ licences nominatives pour 5 ans, réservées aux pêcheurs professionnels en zone estuarienne (Loire : lots 11 à 15),
▸ baux de location sur 5 ans, par adjudication ou amodiation amiable, consentis à des professionnels fluviaux sur la Loire amont (lots 7 à 10) - l’Erdre - le canal de Nantes à Brest - ainsi qu’aux AAPPMA,
▸ licences nominatives annuelles pour les pêcheurs amateurs aux engins et aux filets.


Les captures concernent essentiellement :
▸ les espèces migratrices : truite de mer, alose, lamproie, anguilles à ses trois stades biologiques (civelle (juvénile), anguille jaune (sédentaire), anguille argentée (d’avalaison),
▸ les poissons blancs de rivières : sandre, brochet, brème, carpe, ablette, gardon, perche...
▸ le mulet

Depuis 1994, afin de protéger l’espèce, la pêche au saumon est interdite dans tous les cours d’eau et plans d’eau du bassin de la Loire.

En application du décret du 22 septembre 2010 et des arrêtés ministériels du 4 et 22 octobre 2010, tous pêcheurs d’anguilles jaunes, professionnels ou amateurs aux engins sur le domaine publique ou sur le domaine privé, sont tenus de déclarer mensuellement leurs captures.

Préalablement, les pêcheurs amateurs aux engins sur le domaine privé adhérents d’un AAPPMA de pêche aux lignes, doivent être titulaires d’une autorisation préfectorale individuelle de pêche à l’anguille jaune. La demande d’autorisation est à adresser à la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

Par ailleurs, tous pêcheurs d’anguille jaune ont l’obligation de tenir un carnet de pêche.

Demande d’autorisation de pêche à l’anguille jaune
Carnet de pêche à l'anguille jaune