Un département marqué par les zones humides

Mis à jour le 22/12/2022
La réalisation des inventaires de zones humides et les modalités de compensation de zones humides : des enjeux pour le département.

La Loire-Atlantique est le deuxième département français en surface de marais (72 000 ha). Les zones humides représentent des écosystèmes d'une grande richesse biologique et d'une grande productivité. De leur maintien dépend la survie d'une extraordinaire diversité d'espèces végétales et animales.
Les zones humides contribuent également à la régulation hydraulique en emmagasinant d'importants volumes d'eau issus des précipitations. Elles évitent ainsi une surélévation de la ligne d'eau en assurant un étalement des crues hivernales. De même, elles soutiennent les débits d'étiage des rivières en période de basses eaux.
Les grandes zones humides sont principalement autour de l'estuaire de la Loire, des marais de Brière et du Lac de Grandlieu, mais l'ensemble du territoire est concerné par des zones humides de plus petite envergure mais dont l'intérêt est essentiel (les annexes hydrauliques, les prairies inondables, les marais …).

L'inventaire des zones humides constitue une thématique forte du SDAGE Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux et des SAGE Schéma d'aménagement et de gestion des eaux. La finalité de ces inventaires est de les intégrer dans les plans locaux d'urbanisme (PLU ) afin de limiter leur dégradation.
Les critères pédologiques de l'arrêté du 1er octobre 2008, modifié par celui du 24 juin 2009, sur le classement des zones humides conduisent à une proportion très importante de sols répondant au classement des zones humides .

Les fonctionnalités de ces zones humides doivent être connues pour mettre en œuvre, le cas échéant, des modalités de compensations lors de réalisation de projets au titre de la loi sur l'eau.