Inspecteurs du Permis de Conduire et de la Sécurité Routière

Mis à jour le 24/11/2020

Rôle et mission des inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière

Évaluer les aptitudes des candidats à la conduite [épreuves d’examens des différentes catégories de permis de conduire, participation aux jurys d’examens professionnels.

Faire progresser la qualité de l’enseignement de la sécurité routière et de la conduite automobile (suivis d’enseignement dans les auto-écoles, contrôles des centres de récupération de points, participation aux jurys des examens professionnels de l’enseignement de la conduite automobile).

Être des acteurs de la lutte contre l’insécurité routière dans le champ de l’éducation routière.

Être des personnes-ressources dans le cadre d’actions de formation et de prévention en matière de sécurité routière.

Le ministère de l’Intérieur a financé une campagne pour informer le public des risques encourus en cas d’agression d’un inspecteur du permis de conduire.

Pour lutter contre l’augmentation des agressions d’inspecteurs du permis de conduire, le gouvernement a opté pour la communication. Ainsi, des affiches ont été éditées pour informer les agresseurs potentiels des peines qu’ils encourent. Sous la photo d’une personne menottée vue de dos, on peut lire le slogan suivant : « Avec les inspecteurs du permis de conduire, aucune agression n’est permise ».

Trois ans d’interdiction de se présenter à l’examen
Par ailleurs, il est rappelé qu’en cas d’agression d’un inspecteur, un candidat est passible d’une interdiction de se présenter à l’examen pendant trois ans. En cas d’agression verbale, il peut être condamné à 7 500 euros d’amende et à 6 mois d’emprisonnement. S’il s’agit d’une menace à plusieurs personnes ou avec une arme entraînant un arrêt de travail inférieur à 8 jours de la personne agressée, il encourt jusqu’à 45 000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement. Enfin, dans le cas d’une menace à plusieurs personnes ou avec une arme ayant entraîné un arrêt de travail de la victime de plus de 8 jours, le ou les agresseurs sont passibles de 75 000 euros d’amende et de 5 ans d’emprisonnement. De quoi donner à réfléchir à tout candidat un peu nerveux.