La lutte contre les systèmes prostitutionnels

Mis à jour le 30/01/2015
La politique française en matière prostitutionnelle s’inscrit dans une démarche abolitionniste.

Notre pays a non seulement ratifié la Convention des Nations Unies du 3 décembre 1949 pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui, mais également le protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité organisée, signée le 12 décembre 2000 à Palerme, visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.

Dès lors, le système juridique français met l’accent sur la condamnation du proxénétisme, c'est-à-dire l’exploitation de la prostitution d’autrui même avec son consentement.

Selon les évaluations faites sur la base des contrôles de police sur la voie publique et communiquées par l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), environ 20 000 personnes, principalement des femmes, se prostitueraient actuellement en France.

On considère habituellement que la prostitution de rue représente 30 % du phénomène prostitutionnel, les autres 70 % relevant de la prostitution dite indoor, c’est à dire cachée.

S’agissant de la prostitution de rue, les données recueillies localement correspondent à celles recensées au niveau national par l’OCRTEH (  http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Organisation/Direction-Centrale-de-la-Police-Judiciaire/Lutte-contre-la-criminalite-organisee/Office-central-pour-la-repression-de-la-traite-des-etres-humains )

En mars 2014, l'Etat a adopté un Plan gouvernemental de lutte contre la traite des êtres humains qui pose les fondements d’une politique publique transversale de lutte contre la traite des êtres humains et mobilise les pouvoirs publics et leurs partenaires, notamment dans notre département, autour de priorités claires.