Les violences faites aux jeunes femmes

L’enquête Violences et rapports de genre (Virage) de 2015 menée par l’institut national d’études démographiques (INED) a révélé que les jeunes femmes sont plus sujettes à des agressions et du harcèlement sexuels mais aussi à des viols et des tentatives de viols, que cela soit dans l’espace public ou privé.

Dans les espaces publics, les jeunes femmes de 20 à 24 ans sont 40 % à avoir rapporté des faits de drague importune et 14 % de celles-ci mentionnent des faits de harcèlement et de violences sexuels.

Ces violences sont de toutes formes (cyberviolences, violences verbales, violences psychologiques, violences physiques, violences sexuelles…) et peuvent avoir lieues dans toutes les sphères de la vie : dans le cadre privé (au sein du foyer, chez des amis, avec son petit ami ou sa petite amie, sur internet…) mais également dans le cadre public (au collège, au lycée, à l’université, dans la rue…).

Ces violences sont INTERDITES et PUNIES par la loi.

Besoin d’aide ?

En cas d’urgence, contactez le 17 (police/gendarmerie), le 114 par SMS ou le 112 (numéro d’urgence européen).

Vous pouvez contacter Violences Femmes Info au 3919, numéro d’information gratuit et anonyme 24h/24 et 7j/7.

L’association En avant toute(s) s’adresse aux jeunes en faveur de la lutte pour l’égalité des genres et la fin des violences sexistes et sexuelles.

En avant toute(s) propose un site ( https://commentonsaime.fr/) avec un tchat dédié mais aussi des informations sur les relations, sur le couple, sur la sexualité et sur la famille.Vous pouvez également y retrouver une rubrique « j’ai besoin d’aide » pour savoir ce que dit la loi et des conseils pour avoir du soutien.

Huit jeunes femmes sur dix ont peur de sortir seules le soir dans l’espace public. Dès lors, le plan Angela a été lancé en juin 2020 par le Gouvernement pour lutter contre les violences dans l’espace public et dans les transports. Ce plan prévoit notamment :

- La généralisation de l’arrêt à la demande dans les bus la nuit, qui permet à toute personne de descendre entre deux arrêts de bus afin d’être rapprochée de sa destination ;

- L’expérimentation « Demandez Angela » qui permet à une femme harcelée dans l’espace public de se rendre dans un bar partenaire et demander « où est Angela » afin d’être mise en sécurité.

En Loire-Atlantique, des associations peuvent vous accompagner en fonction de votre situation. Retrouvez les différentes ressources d'urgence et d'aide sur le territoire ci-contre:

Vous avez des questions sur la contraception, la sexualité ou sur l’interruption volontaires de grossesse (IVG) ?
Contactez le numéro vert 0800 08 11 11

Plus d’informations :

Le plan Angela, soutenu par HeForShe, le mouvement mondial de solidarité d’ONU Femmes, permet de tisser un réseau de lieux sûrs tels que des bars, des restaurants, des hôtels, des supermarchés, des commerces …

Le lien suivant permet aux établissements d’en savoir plus sur ce plan et d’y trouver le formulaire afin de rejoindre le réseau : https://arretonslesviolences.gouv.fr/focus/plan-angela

Pour toutes les questions relatives au plan Angela, dirigez-vous vers la foire aux questions.

Le ministère de l’Éducation nationale met à disposition des personnels et des établissements scolaires des éléments sur l’égalité filles-garçons et la prévention des violences sexistes et sexuelles : https://eduscol.education.fr/1629/egalite-filles-garcons-et-prevention-des-violences-sexistes-et-sexuelles

Le ministère met également à disposition des équipes éducatives de collèges et de lycées un guide ressource pour prévenir, repérer et agir sur les comportements sexistes et les violences sexuelles : https://eduscol.education.fr/document/1564/download?attachment

Il existe un vade-mecum relatif au harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche pour accompagner les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans la mise en place d’actions contre le harcèlement sexuel : http://www.anef.org/wp-content/uploads/2017/03/VademecumHS-web.pdf

Près d’une étudiante sur trois déclare avoir été victime de violences sexistes et sexuelles.

Dès lors, pour endiguer ce phénomène, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes ont déployé le plan d’action pluriannuel 2021-2025 de parité et de lutte contre les discriminations.