Manifestations : le préfet lance un appel au calme, à la responsabilité et au dialogue

Mis à jour le 11/01/2019

À la veille de l’annonce d’un neuvième samedi de mobilisation, qui laisse craindre de nouvelles exactions et des violences contre les forces de l’ordre et en raison même des actes intolérables survenus lors des dernières manifestations, Claude d’Harcourt, préfet de la région des Pays de la Loire, préfet de la Loire-Atlantique appelle au calme, à la responsabilité et au dialogue.

Depuis le 17 novembre, il y a eu, pour la Loire-Atlantique, 76 interpellations suivies, pour 42 d’entre elles, d’un renvoi devant une juridiction de jugement. 19 condamnations ont d’ores et déjà été prononcées en comparution immédiate, dont notamment 7 à une peine de prison ferme pour des agressions physiques, des jets de projectiles, des dégradations de mobilier urbain, de véhicules et des insultes. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes intolérables et les agissements des individus, cagoulés et armés, qui se livrent à ces violences au mépris de la sécurité des forces de l’ordre et des autres manifestants. J’ai demandé aux policiers et aux gendarmes de faire un usage proportionné de la force contre cette minorité violente qui n’a pour but que d’agresser et de casser. Une nouvelle fois, je salue le sang froid et la capacité des forces de l’ordre à faire face à ces situations délicates et à protéger les personnes et les biens. Je sais, une nouvelle fois, pouvoir compter sur leur professionnalisme », ajoute le préfet.

Pour éviter les débordements, la préfecture appelle les organisateurs à respecter l’obligation de déclaration des manifestations en préfecture (pour Nantes et Saint-Nazaire) et en mairie pour les autres. Pour la journée de samedi, aucune manifestation n’a été déclarée.

À l’initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un grand débat national permettant à toutes et tous de débattre de questions essentielles pour les Français. « L’heure doit désormais être à l’apaisement et au dialogue. J’appelle les citoyens à s’exprimer en prenant part à ce débat et à se désolidariser des actions conduites par une minorité violente, qui n’a d’autre objectif que de remettre en cause les institutions, de casser, de dégrader et de commettre des violences », conclut Claude d’Harcourt.

Télécharger Communique de presse du 11 janvier 2019 PDF - 0,95 Mb - 11/01/2019